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ANALYSE : "Croquis 10a" En premier lieu, nous avons là une figure semi-fictive. Mais cette semi-fictivité là nest pas celle que nous connaissons, aucune volumétrie napparaissant dans le tracé de la forme fictive. Ce deuxième type de figure semi-fictive se contente de ne pas masquer toutes les surfaces quelle traverse, au risque de passer pour incomplète. Ainsi, la bande du carré ne masque ni les sommets des deux cubes inférieurs, ni les cotés des cubes situés à droite. Il est vrai quà le faire, nous aurions une forme complète, visible dans sa totalité, qui naurait plus aucun contour subjectif à nous proposer. Cette interruption du tracé sur les surfaces dessinées sera donc considéré comme relevant des figures semi-fictives, notre système perceptif sempressant de combler ce quil accepte comme des lacunes du dessin. En second lieu, la disposition des cubes est elle-même ambiguë. Le contact apparent quentretiennent les arètes arrière des sommets de la première rangée avec les bases de la seconde peut nous conduire à souder les volumes afin datténuer le conflit qui oppose leur échelonnement à la verticalité du cadre fictif. Pourtant, même soudés, le conflit persiste. Un second contact ambigu peut encore apparaître à condition de forcer sa vision. La contiguïté de leurs arètes verticales donne le sentiment que les cubes de droite sont portés par les cubes de gauche. Mais, là encore, cette nouvelle organisation spatiale reconduit le conflit des échelonnements. Enfin, ces deux contacts ambigus sopposent à la disposition la moins évidente et pourtant la plus logique, qui veut que ces quatre cubes soient posés au sol, sans aucun contact daucune sorte, reléguant leurs contiguïtés apparentes à de simples coïncidences dues à un angle de vision particulier. Voilà tout ce que vous auriez pu voir dans ce simple croquis, à dresser linventaire des relations spatiales qui régissent la disposition réciproque des cubes et du cadre fictif. | |||||
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