ALIGNEMENT DISCONTINU Type classique dalignement équivoque, qui utilise le principe visuel de colinéarité pour prolonger de manière illusoire des lignes appartenant à des formes ou des volumes échelonnés dans lespace, afin de les réunir à lintérieur dun même plan (exemple).
ALIGNEMENT ÉQUIVOQUE Catégorie de lambigu qui concerne les figures où des lignes semblent se poursuivre dune forme à lautre, malgré la séparation des volumes ou la divergence des aplats. Faute dun espace suffisamment défini, ces images nous font hésiter entre la mise sur un même plan et léchelonnement en profondeur de leurs éléments (exemple).
AMBIGU Une figure ambiguë peut être définie comme étant indécidable et constructible. Tandis que sa constructibilité dans le réel la distingue de limpossible, lindécidabilité permanente de son image la rend équivoque. Dun point de vue plastique, deux plans ou deux volumes suffisent à la mise en place dune ambiguïté spatiale.
AMBIGU DE LA PERCEPTION Lambigu de la perception concerne les ambiguïtés tridimensionnelles, issues de la vision du réel. Cet ambigu entraîne une indécidabilité temporaire, puisquà la différence de lambigu de la représentation, une simple modification du point de vue par déplacement du spectateur suffit à lever lambiguïté.
AMBIGU DE LA REPRÉSENTATION Lambigu de la représentation concerne les images, quelles soient des images du monde ou inventées. Cet ambigu occasionne une indécidabilité permanente, puisque le point de vue figé de limage ne permet pas de lever lambiguïté.
AMODALE (Complétion) Par présence amodale, on entend ce type de présence perceptive (...), qui na de contrepartie dans aucune modalité sensorielle (La grammaire du voir, p. 59). À prendre un exemple simple, cette définition de Kanizsa sapplique à la complétion des disques noirs de son Triangle Lien hors-site dont lachèvement repose sur une opération qui, à la différence des contours du triangle fictif, ne relève pas de processus propres à la vision.
APLATIR/APPROFONDIR La plupart des figures impossibles et ambiguës tendent à aplatir la profondeur illusoire de limage. En cela, nous pouvons dire que la peinture moderne sest servi des différentes catégories de limpossible et de lambigu pour mettre en place sa critique de la représentation classique. Mais ce constat doit être limité aux ambiguïtés de la figure, car les ambigus du fond et de la figure et du fond cherchent plutôt à approfondir la matérialité de limage.
BONNE FORME Concept élaboré par les théoriciens de la Psychologie de la Forme, qui suppose que le système perceptif tend à privilégier certaines caractéristiques, telles que la régularité, la simplicité, la symétrie, afin que la forme perçue soit la meilleure possible.
CAMOUFLAGE (Figures par camouflage) Figures connues qui ont pour principe de cacher une forme familière à lintérieur dun chaos apparemment incompréhensible. Ces figures relèvent de lalignement équivoque, mais se distinguent des autres images de cette catégorie, en ce quelles utilisent lambigu du fond (le Dalmatien, Lien hors-site).
CLÔTURE (Voir Fermeture)
COLINÉARITÉ Selon la Psychologie de la Forme, le système perceptif tend à relier des lignes qui, malgré leur discontinuité, semblent se poursuivre sur un même axe. Une utilisation dévoyée de ce principe peut donner lieu à des aberrations visuelles : les alignements discontinus. (Malheureusement, je narrive pas à retrouver la source livresque de cette terminologie. La plupart des auteurs cités dans la bibliographie préfèrent parler dun principe de Fermeture ou de Clôture, voir ces termes)
COMMENT NOMMER ? Lambigu de la figure pose la question du: Comment nommer?. Avec ce type dambigu, un même signifiant supporte en effet plusieurs signifiés différents, puisquune forme équivoque fait figure sur un fond neutre et permanent (un visage face/profil de Picasso).
COMPLÉTION AMODALE (s'oppose à complétion modale) Tendance de la perception humaine à poursuivre les lignes, les formes et les couleurs en partie masquées par un premier plan. Pour Kanizsa : ... la complétion amodale est un phénomène bien plus universel qui mérite beaucoup plus dattention que celle quon lui a prêtée. Quil suffise de penser que dans la constitution du monde phénoménal, lopération la plus primitive et universelle est la segmentation du champ visuel en figure et en fond. Or cette ségrégation figure-fond implique systématiquement une complétion (justement amodale) du fond qui existe, continue, passe derrière la figure... Donc le système optique comble toujours les lacunes, va toujours au-delà de linformation donnée, au moyen de linterpolation perceptive. (La grammaire du voir, p. 59-60).
CONSTRUCTIBILITÉ (Néologisme) La constructibilité et lindécidabilité sont les deux critères de reconnaissance des figures ambiguës. Alors quune figure impossible est, par définition, inconstructible, une figure ambiguë peut toujours donner lieu à construction.
CONTACT AU SOL AMBIGU En labsence dindices sûrs du contact au sol, tels que les ombres portées, la position des plans ou des volumes dans lespace de limage devient ambiguë. Lambiguïté du contact au sol peut opposer deux interprétations possibles, ou une interprétation possible à une autre impossible (exemple).
CONTACT ENTRE ÉLÉMENTS Sous certaines conditions, le contact entre éléments peut être source dambiguïté spatiale. En labsence de représentation du sol ou faute dune définition suffisante de lespace, la contiguïté des contours ou des surfaces de deux aplats ou de deux volumes devient incertaine. Lambiguïté du contact entre éléments peut opposer deux interprétations possibles, ou une interprétation possible à une autre impossible.
CONTACT ÉQUIVOQUE DE CONTOURS Catégorie de lambigu regroupant les figures dont les plans ou les volumes possèdent des lignes de contours communes. Faute de relation spatiale établie, nous hésitons entre la contiguïté des contours des formes perçues et leur hypothétique séparation dans la profondeur de lespace (exemple).
CONTACT ÉQUIVOQUE DE SURFACES Catégorie de lambigu qui concerne les figures possédant des plans ou des volumes partiellement superposés. En labsence de relations spatiales définies, nous hésitons entre léventuelle contiguïté de surface des formes en présence et leur hypothétique séparation (exemple).
CONTOURS SANS GRADIENT (ou anomaux, fictifs, subjectifs, illusoires...) Terme inventé par Gaetano Kanizsa pour désigner cette anomalie qui veut que les contours des formes fictives soient perçus en labsence des conditions qui sont habituellement à lorigine de lapparition des contours visuels (discontinuité de luminosité ou de tonalité).
DÉCIDABILITÉ (Néologisme) La décidabilité et linconstructibilité sont les deux critères de reconnaissance des figures impossibles. La décidabilité des figures impossibles se distingue de celle des figures possibles en ce quelle provient de leur évidente inconstructibilité.
DOUBLE-IMAGE Image qui offre deux perceptions successives et différentes de son dessin. Pour ce faire, lambigu de la figure alterne deux figures incompatibles, tandis que lambigu de la figure et du fond inverse les rôles et les positions respectives de la figure et du fond, et que lambigu du fond laisse surgir une forme du fond chaotique qui la dissimulait. Ici, la double-image nest donc pas confinée aux ambiguïtés de la figure et du fond.
ÉCHELONNEMENT Léchelonnement est une des deux caractéristiques de la représentation spatiale qui, avec lorientation, peut donner lieu à ambiguïté ou impossibilité. Léchelonnement des plans veut que les différents éléments dune représentation figurative semblent séloigner dans la profondeur suggérée de limage. Des procédés tels que le recouvrement, la diminution de taille et la perspective aérienne permettent déchelonner les plans.
ÉQUIVOCITÉ (Néologisme) Ambiguïté, équivoque, caractère équivoque.
ESPACE EXTERNE Une figure unique possède un espace externe pouvant donner lieu à des ambiguïtés infinies au spectateur. Mais, lespace externe concerne plus particulièrement les figures multiples, qui produisent des ambiguïtés finies réciproques en rendant incertaines les relations spatiales de leurs éléments.
ESPACE NON RÉGULÉ Espace qui, par sa méconnaissance des lois de la perspective, autorise toutes les ambiguïtés spatiales. En revanche, faute de règle à transgresser, ce type despace ne peut donner lieu à impossibilité.
ESPACE RÉGULÉ Espace régi par des règles, qui émanent des diverses perspectives ou des différents systèmes de représentation de la profondeur. Ce type despace est le seul à accepter les figures impossibles, tout en autorisant les figures ambiguës.
ÉTAGEMENT Dans la plupart des systèmes de représentation archaïques (antérieurs à linvention des perspectives linéaires), la hauteur de la base dans limage exprime léloignement. Plus cette base est haute, plus lélément est lointain. Cette règle na pas besoin que la diminution apparente de la taille des éléments, au fur et à mesure de leur éloignement, soit respectée. La plupart des figures ambiguës, celles qui travaillent lambigu de la figure à laide de formes géométriques ou de volumes simples, remettent en cause létagement normal des plans. Pour cette raison, nous pouvons définir lambigu comme une atteinte portée à ce principe de représentation de la profondeur.
FAUX CONTACT (Voir Contact) Catégorie de limpossible qui présente des figures, fermées par un contact au sol ou entre éléments, formant une boucle incohérente dau moins trois parties (la Tripoutre, Lien hors-site).
FAUX RECOUVREMENT (Voir Recouvrement) Les figures impossibles, quelles soient par faux contact ou superposition inversée, ne respectent pas le recouvrement normal des plans ou des volumes. Pour cette raison, nous pouvons définir limpossible comme une atteinte portée à ce principe archaïque de représentation de la profondeur.
FERMETURE (Principe de) Principe, hérité de la psychologie de la Gestalt, qui explique la tendance du système perceptif à rejoindre, fermer ou clore des éléments afin dorganiser le champ perceptif en unités. Pour Kanizsa, la fermeture est à lorigine des figures fictives : Cest à ce facteur que lon doit probablement lémergence du triangle blanc, avec comme conséquence la formation de bords quasi-perceptifs qui ne correspondent à aucun saut ou inhomogénéité dans la stimulation. Cest la tendance des trois lignes formant les angles à se fermer en un triangle et des trois secteurs circulaires à se compléter en trois disques noirs qui rend nécessaire lapparition du triangle blanc, derrière lequel les complétions de type amodal peuvent avoir lieu. (La grammaire du voir , p. 29).
FICTIVE (Figure) Configurations dessinées qui, à linstar du Triangle de Kanizsa (Lien hors-site), font apparaître des formes aux contours visibles, en labsence des conditions déterminant habituellement la vision des bords et des contours visuels (les discontinuités de luminosité ou de tonalité).
FIGURE (Ambigu de la figure) Daprès la Psychologie de la Forme, la perception dune image nécessite le surgissement dune figure sur un fond. Lambigu de la figure repose sur léquivocité de certaines formes, qui offrent plusieurs interprétations de leur tracé (un visage face/profil de Picasso).
FIGURE ET FOND (Ambigu de la figure et du fond) Daprès la Psychologie de la Forme, la perception dune image nécessite le surgissement dune figure sur un fond. Mais, en équilibrant ces deux surfaces et en échangeant les rôles, lambigu de la figure et du fond en arrive à offrir plusieurs images successives dun même dessin (le Vase de Rubin).
FOND (Ambigu du fond) Daprès la Psychologie de la Forme, le fond constitue le contenant de la figure, le lieu doù elle surgit. Mais, en offrant une multitude de formes au regard, lambigu du fond rend difficile le surgissement de la figure du chaos qui la contient (le Dalmatien, Lien hors-site).
IMPOSSIBLE DE LA FIGURE Une figure impossible peut être définie comme étant décidable et inconstructible. Tandis que son inconstructibilité dans le réel fonde son impossibilité, sa décidabilité nous permet de la reconnaître comme telle (Kanizsa préfère parler de figure impensable. Il est vrai que les figures dites impossibles sont visibles et que la plupart peuvent être construites grâce à un artifice qui ne correspond pas à notre attente). Dun point de vue plastique, trois plans ou trois volumes sont nécessaires à la mise en place dune impossibilité spatiale de la figure (la Tripoutre des Penrose, Lien hors-site).
IMPOSSIBLE DE LA FIGURE ET DU FOND Type dimpossible qui utilise la figure et le fond pour parvenir à une incohérence apparente. La limite de la figure et du fond nétant pas définie, nous aboutissons à un conflit de la position réciproque de ces deux plans, que les ambiguïtés de la figure et du fond se contentent dinverser. Ce type dimpossible ne donne pour linstant lieu quà des superpositions inversées (la Fourche du diable, Lien hors-site ).
IMPOSSIBLE DU FOND Type dimpossible qui utilise le fond de limage pour parvenir à une incohérence apparente. Les figures fictives peuvent donner lieu à des superpositions inversées impossibles (le Triangle inversé ).
INCONSTRUCTIBILITÉ (néologisme) Linconstructibilité est, avec la décidabilité, un critère de reconnaissance des figures impossibles. Alors quune figure ambiguë peut toujours être construite dans le réel, une figure impossible, par définition inconstructible, reste confinée à limage.
INDÉCIDABILITÉ (néologisme) Lindécidabilité est, avec la constructibilité, un critère de reconnaissance des figures ambiguës. On distingue lindécidabilité permanente de limage équivoque, de lindécidabilité temporaire dune perception incertaine du réel, qui peut, quant à elle, être levée par une modification du point de vue.
LÉVITATION Figure ambiguë par alignement équivoque, qui, en raison de la continuité illusoire des sommets des éléments en présence, donne le sentiment quun des plans ou des volumes sélève au-dessus du sol (exemple).
MODALE (soppose à Complétion amodale) Tendance, propre au système perceptif, à terminer des éléments incomplets. Ce type de complétion sapplique donc aux bords de la forme fictive blanche et non aux camemberts entamés du Triangle de Kanizsa (Lien hors-site), qui relèvent, quant à eux de la complétion amodale. Ainsi, cet auteur écrit ...dans la formation des surfaces et des contours anomaux. Dans tous ces cas la complétion est modale, cest à dire que les parties interpolées ont les caractéristiques de la modalité visuelle et sont phénoménalement indistinguables de celles qui ont une contrepartie dans la stimulation. (La grammaire du voir , p. 59).
ORIENTATION Lorientation est une des deux caractéristiques de la représentation spatiale qui, avec léchelonnement, peut donner lieu à ambiguïté ou impossibilité.
OÙ REGARDER? Lambigu de la figure et du fond pose la question du: Où regarder?. Ce type dambigu donne en effet à voir plusieurs images dun même dessin, du fait quune même surface y joue successivement les rôles de la figure et du fond. Nous ne savons donc plus sur quel signifiant arrêter notre vision (le Vase de Rubin).
PRÉGNANCE Selon la Psychologie de la Forme, le système perceptif tend à privilégier la vision des bonnes formes, les formes qui possèdent des caractéristiques telles que la symétrie, la régularité, la simplicité... Une utilisation dévoyée de ce principe peut donner lieu à des aberrations visuelles.
PSYCHOLOGIE DE LA FORME (dite aussi Psychologie de la Gestalt) École de psychologie fondée dans les années 20 par Max Wertheimer, Wolfgang Köhler et Kurt Koffka. Cette école sest attachée à décrire et à comprendre les différents mécanismes que le système perceptif utilise pour regrouper et organiser des éléments disparates en unités perceptives. Pour eux, la forme (gestalt) est constituée déléments qui se modifient du fait de leur appartenance à un tout, et le tout est plus que la somme de ses parties.
QUE RECHERCHER ? Lambigu du fond pose la question du: Que rechercher?. En offrant une multitude de formes au regard, ce type dambigu contrarie le surgissement de la figure. Nous éprouvons alors des difficultés à repérer le signifiant, et au-delà le référent, caché dans limage (le Dalmatien, Lien hors-site).
RECOUVREMENT (Voir Faux recouvrement) La plupart des systèmes de représentation archaïques (antérieurs à linvention des perspectives linéaires) utilisent la superposition des formes pour exprimer léloignement. Un objet proche se doit de recouvrir un objet lointain. Cette règle na pas besoin que la diminution apparente de la taille des éléments, au fur et à mesure de leur éloignement, soit respectée. Certaines figures ambiguës remettent en cause le recouvrement normal des formes. Pour cette raison, nous pouvons définir lambigu comme une atteinte portée à ce principe de représentation de la profondeur.
RÉFÉRENT (Ambigu du référent) Lambigu du référent concerne les ambiguïtés du fond. En labsence de forme immédiatement reconnaissable, ces images posent la question du: Que rechercher?. Faute de signifiant sûr, nous cherchons le référent qui pourrait servir de modèle à la figure cachée dans le chaos de formes que nous avons sous les yeux (le Dalmatien, Lien hors-site).
RÉVERSIBILITÉ Caractéristique des figures ambiguës, qui permet de passer incessamment dune lecture à une autre de limage.
RÉVERSIBLE (Figures réversibles) Figures ambiguës qui, en autorisant le changement dorientation de certains plans, offrent les visions pleine et creuse dun même volume, ou des points de vue opposés sur une même forme (le Cube de Necker).
SEMI-FICTIVE (Figure) Deux types de figures semi-fictives apparaissent dans les croquis du carnet. Les premières se distinguent des figures fictives connues, en ce quelles associent des contours illusoires à des contours réels. Alors que la forme blanche et triangulaire du Triangle de Kanizsa (Lien hors-site) ne possède aucune matérialité, certains croquis personnels présentent des poutres en partie dessinées et en partie hallucinées (Croquis 2b). Les secondes, qui sont totalement illusoires, se contentent de ne pas recouvrir toutes les surfaces des blocs qui les supportent. Malgré linterruption de leur tracé, ces formes semi-fictives semblent complètes (Croquis 10c).
SIGNIFIANT (Ambigu du signifiant) Lambigu du signifiant concerne les ambiguïtés de la figure et du fond. Linstabilité de leur dessin fait que ces images posent la question du: Où regarder?. Pour y répondre, nous cherchons le signifiant, figure ou fond, qui pourrait faire office de sujet (le Vase de Rubin).
SIGNIFIÉ (Ambigu du signifié) Lambigu du signifié concerne les ambiguïtés de la figure. Ces images, qui présentent une forme aux interprétations diverses, posent en effet la question du: Comment nommer?. Avec elles, nous sommes condamnés à chercher le meilleur signifié pour la forme unique que nous avons sous les yeux (un visage face/profil de Picasso).
SIMILARITÉ Selon la Psychologie de la Forme, le système perceptif tend à regrouper, à lintérieur dune structure commune, les éléments qui possèdent des similitudes de forme, de direction... Une utilisation dévoyée de ce principe peut donner lieu à des aberrations visuelles.
SIMULTANÉITÉ Certaines figures ambiguës, comme le Vase de Rubin, permettent la vision simultanée des deux images quelles supportent: une coupe soutenue par deux profils. En cela, cette figure est à considérer comme une triple-image.
SUCCESSIVITÉ Capacité des figures ambiguës à offrir des lectures différentes et consécutives.
TRIPLE-IMAGE Figures ambiguës qui offrent trois interprétations successives de leur tracé. La plupart des figures habituellement considérées comme des doubles-images sont en fait des triples-images, dont la matérialité (le contact des formes à la surface du support) na pas été considérée comme une interprétation valable et possible (le Vase de Rubin).
TYPES DE SURFACES Chaque surface de limage, la figure qui émerge ou le fond qui la contient, peut donner lieu à des aberrations visuelles. Limpossible et lambigu utilisent trois types de surfaces. Nous avons les ambiguïtés de la figure (un visage face/profil de Picasso), celles du fond (les figures fictives) et celles de la figure et du fond (le Vase de Rubin).
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