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ANALYSE : "Croquis 7b" Cette image est le pendant du croquis précédent. Seule différence notable : la poutre verticale semi-fictive devient ici une bande totalement fictive. Malgré leur identité apparente, les deux images nen présentent pas moins un écart important qui concerne les relations spatiales. Cette figure fictive semble en effet surgir en avant des volumes qui la supportent, tandis que le Triangle de Kanizsa (Lien hors-site) paraît plaqué sur les formes géométriques planes quil est censé recouvrir et que la poutre semi-fictive précédente restait en partie attachée aux blocs à la surface desquels elle pouvait être peinte. Nous postulerons donc quune forme fictive se détache plus facilement de son support quune semi-fictive. Mais, nous pourrions résoudre lécart qui sépare la perception de ces deux croquis dune autre manière. Il suffirait de dire quune figure semi-fictive sattache plus facilement les volumes qui la supportent. Ce faisant et à poursuivre notre raisonnement, nous pourrions changer notre façon de voir pour en arriver à comprendre que ce nest pas tant la forme halllucinée qui change de place que les volumes. Revenez au Croquis 7a pour voir maintenant ces trois blocs suspendus dans les airs en train de voler les uns au-dessus des autres. Nous en arrivons ainsi à ce constat que ce nest pas tant leur position spatiale qui distingue les figures fictives des semi-fictives que leur force dattraction ou de répulsion sur les formes dessinées. Tandis que les fictives séloignent des volumes qui les supportent en les repoussant dans la profondeur supposée terrestre de limage, les semi-fictives se les attachent jusquà les faire flotter dans un espace aérien, dépourvu de sol et de pesanteur. | |||||
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